Au crépuscule la voûte étoilée

Au crépuscule d’une belle journée de printemps, nous marchâmes cote à cote sur les quais au bord du Rhône, nos rires se réverbérant dans la nuit étoilée.
Je lève les yeux, la lune scintille mais non loin autant que tes yeux !
On se chamaille, on refait le monde, on rêve d’ailleurs, bercés par la brise.
Lorsque tes escarpins ont raison de toi, nous nous installâmes sur les berges gaiement éclairées et contemplâmes l’infinie voûte obsédante, qui s’étend au dessus de nous.
Mes paupières s’alourdissent, mes doigts trouvent les tiens,
La nuit complice, dissimule mon sourire,
Alors je murmure au sablier de se remplir de poussière d’étoiles.

très joli !

Merci Champinou

C'est pour prouver à Plume que je ne pense pas que psychopathe

Je suis fan de la dernière phrase. L'ensemble est vraiment beau, mais la dernière phrase.. ouah !

Book-In a écrit:

Merci Champinou

C'est pour prouver à Plume que je ne pense pas que psychopathe

Dac, c'est noté, tu vois que tu peux écrire des textes profonds sans nécessairement tomber dans le pathos

J'aime beaucoup, ça laisse rêveur, la dernière phrase est magnifique aussi

Je suis d'accord pour dire que la dernière phrase est merveilleuse ! Et dans l'ensemble c'est un très beau texte, qui donne envie de se promener la nuit avec la personne aimée, c'est très agréable. Il y a juste l'utilisation des temps qui m'a un peu gêné, l'alternance entre le présent et le passé simple, parfois dans une même phrase.

Mais c'est vraiment très beau !