Le Phare (crayons de couleur et encre)

Alors... vous le voyez en là en plus grand que nature ahah. Heu... je l'ai fait pour tester différentes colorations (en même temps que l'autre), ça date de quelques mois ahah... C'est pas génial mais je me suis dit que ça irait bien dans l'ambiance du thème hihihi.

Ohhh comme c'est joli !!! Le ciel a les mêmes reflets que le vrai la nuit !

Oh ! je n'avais pas remarqué ! merci ! c'est génial ! ça me fait déculpabiliser de tous mes fonds à l'encre qui ne sont pas vraiment uniformes ! AAAaaaah *soulagé*

Pourquoi cherches-tu l'uniformité ? Voyons Champi, le ciel ne l'est pas, si je me trompe Nyny nous le dira hihi

Parce que je suis maniaque ? (enfin, quand je dessine !)

Tu ne te trompes pas chère Plume, le ciel est sans cesse changeant ! Je l'aime particulièrement sur ce dessin d'ailleurs, il est très profond, très.. ciel !

L'encre, c'est cool !

Eh oui le ciel est tel petite amanite ! Tu devrais t'allonger plus souvent la nuit les yeux braqués vers le ciel ! Si tu le souhaites je veux bien partager une couverture...

Je le sais, hein. Mais allongé par terre je regarde plus les étoiles.

Je préfère marcher dans le noir dans les endroits peu éclairés. Au bord d'une rivière par exemple... Ou au bord d'un lac. Marcher dans le noir dans un endroit où la seule source de lumière ce sont la lune et les étoiles et les lumières de la ville un peu plus loin. Marcher en étant obligé de regarder bien où tu marches et bien autour de toi, et bien partout parce que c'est magnifique, la nature en pleine nuit. Et puis faire gaffe à ne pas se casser la gueule, et puis le coeur qui bas plus vite à chaque mouvement et à chaque personne que tu croises, parce que tout est plus effrayant, en pleine nuit. Et respirer l'air froid tâché de toutes les odeurs du jour.
Marcher la nuit en ville, dans des endroits déserts, sur le bord des remparts, de la musique ou non dans les oreilles et la capuche relevée sur le crâne, pour avoir un peu moins froid et faire un peu plus peur. Marcher vite, se retourner souvent, autant pour regarder s'il y a quelqu'un d'autre que pour observer le beauté de la nuit. La nuit, le silence, le monde. La peur. Aaaah. J'adore ça.

Mais il n'y a pas de remparts dans la ville où j'habite. Mon boulot de novembre me manque, juste pour les remparts, le soir, entre chien et loup, sous la pluie ou dans le brouillard. Et faire peur aux passants pour ne pas avoir peur soi-même. J'adore faire ça. En été, c'est beaucoup moins facile, parce qu'il fait chaud, parce que la grosse veste de laine et les chaussures d'armée, ça tient trop chaud l'été, je ne peux pas mettre la capuche, et je me fais siffler. Prendre les rues bien éclairées. Bandes de ***. Ils me gâchent ma nuit.

La nuit, j'adore.
Même pour cette nana bizarre qui me demande si je vais bien, si j'habite loin, et me dit que ses glaces vont fondre. Humanités.
Pour ce type chauve qui parle au téléphone, qui a l'air effrayant parce qu'il fait nuit et qu'il est maigre. Comme moi dans le brouillard.

J'aime comment tu parles de la nuit. Tu l'embellis !

Ahah ! c'est parce que je l'aime !

Passez donc entre mes doigts et vous embellirez (comme il se la pète ce champi)